
Toi ! L'Auvergnat... dernier paysan !


SAINT-YRIEX-LA-PERCHE
Publié le 04/01/2020
Nouvelle rencontre avec le documentariste
René Duranton au cinéma Arévi

Michel Boudon travaillait avec ses bœufs et du matériel d’un autre temps. © Droits réservés
Lundi 6 janvier, le cinéma Arévi propose une ciné-rencontre avec le réalisateur de documentaire René Duranton, après les projections de son film Toi ! L’Auvergnat… dernier paysan ! , qui sera diffusé à 15 heures et à 20 h 30.
L'an dernier à la même époque, le réalisateur René Duranton était déjà venu dans la cité arédienne à l'occasion de la projection d'un autre de ses films documentaires, Femme paysanne. Lundi 6 janvier, une nouvelle rencontre, autour cette fois du documentaire Toi ! L'Auvergnat… dernier paysan !, est programmée avec René Duranton à l'issue des deux projections.
Le documentaire proposé lundi fait partie d'une série. Toi ! L'Auvergnat… Dernier Paysan ! est le deuxième de cette série consacrée au monde rural et aux métiers d'autrefois, réalisé par René Duranton. Les autres documentaires sont Les métiers d'autrefois, Femme paysanne et Les Sillons de la liberté (Dernier paysan breton). Le premier, Les métiers d'autrefois, présente quatre vieux métiers : le charron, le maréchal-ferrant, le débarder avec ses bœufs et la batteuse. Les trois autres présentent une « figure », un personnage bien connu dans sa région, pour être le dernier à travailler à l'ancienne. Pendant un an, le réalisateur a suivi et filmé Michel Boudon, petit-fils et fils de paysans, alors âgé de 48 ans, « dernier paysan français à travailler ses 27 hectares comme au siècle dernier ». Au final, un documentaire d'une heure et demie a été réalisé, présentant les différents travaux de la ferme au gré des saisons, mais également, l'homme Michel Boudon, son enfance, ses passions, sa vie au sein de sa commune.
René Duranton montre qu'un « un homme, un seul, a résisté au modernisme et au confort. Il travaille toujours avec ses bœufs ». Il explique, « en fonction des saisons, les travaux sont différents : des soins du bétail et de la volaille, aux travaux des champs, labours, semailles, foins, moissons, battre le grain avec la trépigneuse en passant par l'alambic, conduire les noix au moulin pour en extraire l'huile, le ferrage des bœufs, l'estive à Allanche, etc. ». Dans ce long-métrage, René Duranton dévoile l'intimité de Michel Bouton en lui donnant la parole. Ce dernier lui a raconté son enfance dans son Auvergne natale, son célibat, sa passion pour les horloges, mais aussi comment il est devenu « guérisseur ». Le paysan s'est confié sans retenue au réalisateur en lui révélant même sa dernière volonté « écrite chez le notaire », un dernier hommage que devront lui rendre ses amis et collègues pompiers.
Pratique. Tarif : 6,90 € ; réduit 5,80 € ; moins de 14 ans, 4,50 €. Voir cartes d'abonnements. Renseignements : cinéma Arévi, avenue du Docteur-Lemoyne à Saint-Yrieix-la-Perche. Tél. 05.55.08.14.20. Pour en savoir plus sur René Duranton et ses documentaires : http:\\www.reneduranton.fr\page – auvergnat – resume.html
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MERDRIGNAC
Publié le 29/11/2018 à 02h22
Le réalisateur René Duranton, au Studio

René Duranton (deuxième à gauche), en compagnie des responsables du cinéma et du club de l'amitié. |
Lundi, René Duranton, réalisateur du film Toi, l'Auvergnat, dernier paysan, était présent lors de la projection de son film, au cinéma le Studio.
Le cinéma associatif a proposé trois séances du film, dont une à destination des adhérents du club de l'Amitié qui a rempli la salle, avec plus de 180 personnes.
Le film raconte l'histoire de Michel Bourdon, 48 ans, dernier paysan français à travailler ses 27 ha comme au siècle dernier et comme le faisaient son père et son grand-père. Depuis le Moyen-Âge, le monde agricole vivait ainsi en autarcie.
Tous les symboles de la Terre sont réunis
Pendant un an, la caméra a suivi Michel dans les différents travaux de la ferme où tous les symboles de la Terre sont réunis. En fonction des saisons, les travaux sont différents : des soins du bétail et de la volaille aux travaux des champs, labours, semailles, foins, moissons, battre le grain avec la trépigneuse, en passant par l'alambic, conduire les noix au moulin pour en extraire l'huile, le ferrage des boeufs, l'estive vers Allanche...
Michel parle de son enfance dans son Auvergne natale. « Pourquoi ne s'est-il pas marié ? Comment est-il devenu guérisseur ? Sa passion pour les horloges ? Sa dernière volonté écrite chez le notaire (ses amis et collègues pompiers lui rendront un dernier hommage). » La Chanson pour l'Auvergnat, de Georges Brassens, donne une fin grandiose à ce documentaire qui se termine en fiction.
Le XXe siècle a été marqué par une évolution constante du mode de vie à chaque génération. Un homme, un seul, a résisté au modernisme et au confort. Il travaille toujours avec ses boeufs. Ses richesses : deux boeufs Salers, deux Aubracs, dix vaches, deux chèvres, poules, lapins... Pourquoi s'endetter, s'enliser avec des crédits alors qu'il est possible de vivre heureux, sans stress dans une nature saine ?
Le public très intéressé était aussi ému de revoir des scènes de leur jeunesse, à la ferme. Le réalisateur, au terme de la projection, a répondu aux questions du public, rapportant des anecdotes qui ont marqué ses rencontres avec le paysan et la réalisation du film.
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LE-CAUSE
Publié le 15 avril 2018
Le Causé. «Toi l'Auvergnat... dernier paysan!», de René Duranton, a séduit le public

Une salle comble avec plus de 130 personnes
Loin des effets spéciaux, des histoires rocambolesques, c'est tout simplement une page de vie d'un héros peu ordinaire et hors du temps qui a séduit le public, vendredi soir, à l'occasion de la soirée cinéma proposée par la municipalité.
Devant un nombreux public qui a rempli la salle des fêtes, Jean-Michel Lefebvre, maire de la commune, a ouvert cette séance, remerciant les nombreux participants à cette projection, remerciements auxquels il associait M. et Mme Doucet, projectionnistes- conférenciers de Capdenac.
Le public a suivi ce film avec beaucoup d'intérêt, découvrant ou retrouvant la vie paysanne d'autrefois, encore bien présente dans le souvenir de beaucoup. Une façon de vivre, simple et rude, agrémentée parfois d'une sortie au bal public ou d'une parade avec ses bœufs pour la fête de l'estive au village voisin.
à l'issue de la projection, Jean-Louis Doucet a échangé avec les spectateurs, donnant des nouvelles de Renée Bagelet, Tarn-et-Garonnaise de 86 ans, habitant Montesquieu et héroïne, il y a déjà une quinzaine d'années, d'un précédent film de René Duranton «Femme paysanne», ainsi que de Jean-Bernard Huon et de Laurence, du film «Les Sillons de la liberté», qui ont été présentés en 2016 et 2017, dans cette même salle.
Ce fut une bien belle soirée, partagée par un public véritablement sous le charme, qui n'a pas manqué d'applaudir le projectionniste et les organisateurs.
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